Roue druidique de l’ODD

Une Roue druidique visuelle basée sur le rythme lunaire de Belisama

En complément des calendriers de correspondance entre le calendrier païen de l’ODD et le calendrier civil, déjà présents sur la page du site dédiée au calendrier druidique depuis plus de deux ans maintenant, sont désormais disponibles des représentations synthétiques de la Roue druidique, incluant les fêtes sacerdotales, solaires et celles dédiées aux divinités, ainsi que les lunes noires et pleines lunes des treize lunaisons de la Roue.

Ce nouvel outil visuel permet d’embrasser l’ensemble des célébrations en un coup d’œil, et de rendre compte de la danse réciproque des rythmes solaires et lunaires, source de la « mutabilité » des grandes fêtes sacerdotales et en conséquence de la complexité et de la richesse des célébrations païennes, ainsi que nous le rappelions dans l’article sur Le calendrier païen : entre retour aux sources du fond et modernisation de la forme.

Le premier anneau, extérieur, abrite les quatre grandes fêtes sacerdotales, Omnia, Brigia, Dagdia et Lughia, qui servent de base à l’ensemble. Le référentiel est ainsi lunaire, puisque le moment de ces fêtes est fixé par le rythme de Belisama. Le deuxième anneau en allant vers le centre présente les fêtes solaires, équinoxes et solstices, puis le disque central voit le déploiement de toutes les autres célébrations, fêtes de divinités, éclipses, cérémonie du Chaudron…La lecture commence en haut, avec la lune noire d’Omnia qui marque le début de la Roue, puis elle suit le sens solaire en descendant vers Brigia.

N’hésitez pas à les télécharger sur la page du calendrier et les imprimer pour vous approprier les rythmes du calendrier païen et ne rater aucune fête !

Une animation pour constater les décalages entre fêtes lunaires et solaires

L’animation ci-dessus, qui présente la succession des Roues 3 à 7, permet par exemple de percevoir clairement le décalage progressif des fêtes solaires (ainsi que des fêtes de divinités fixées en fonction des solstices et des équinoxes) par rapport à la base lunaire du calendrier, et notamment aux fêtes sacerdotales. Tandis que les célébrations fixées en fonction des fêtes sacerdotales, comme la fête de Ardianna ou la cérémonie du Chaudron paraissent immobiles, les solstices et équinoxes semblent ainsi visuellement « reculer » au fil des Roues !

Bien sûr, tout est relatif : si l’on se place du point de vue de l’année solaire, à laquelle nous avons davantage l’habitude de nous référer, ce sont les fêtes sacerdotales et les cérémonies qui leur sont liées qui paraissent « avancer », ainsi que l’on peut le constater si l’on place ces fêtes sur un calendrier civil classique…

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